Les Sept Péchès Capitaux - Lithographies originales de A. Willette - 1857-1936
Les Sept Péchés Capitaux - Lithographies originales de A. Willette
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Qui était Adolphe Léon Willette ?
Plus connu comme " A.Willette", selon la signature présente sur la quasi majorité de ses œuvres, Adolphe Léon Willette, né le 30 juillet 1857 à Châlons-sur-Marne et décédé le 4 février 1926 à Paris, était un peintre, illustrateur, affichiste, lithographe et caricaturiste français.Adolphe Willette - artiste français
Il entre à l’École des Beaux-Arts de Paris en 1875. En 1877, il réalise ses premiers dessins de presse pour La Jeune Garde et La France illustrée qu’il signe sous le pseudonyme de Nox. Il se fait remarquer au Salon en 1881 en exposant sa toile la Tentation de Saint-Antoine. Il s’installe dans un atelier à Montmartre en 1882.
Il illustre Victor Hugo, peint des fresques et des vitraux, dessine des cartes postales, des affiches publicitaires, des couvertures de livres et, en échange d'un repas, des menus de brasserie. Ses représentations de Pierrot et Colombine lui valent une certaine popularité. En 1883, il réalise un dessin, intitulé " Ah! que c'est beau le soleil !", pour illustrer la pièce, Le Rêve d'un Viveur, de Jean-Louis Dubut de Laforest qui est alors publié dans le recueil de la pièce.
Avec Rodolphe Salis et Émile Goudeau, il participe à la création du cabaret parisien le Chat noir au boulevard Rochechouart, où il expose d'abord une toile refusée au Salon : " Une Paire d'amis " (Femme et chat noir), puis qu'il décore ensuite de panneaux, notamment celui du Parce Domine (en 1884), et d'un vitrail, " Le Veau d'or ou Te Deum laudamus " (en 1885), alors perçu par John Grand-Carteret comme " un curieux mélange de souvenirs, d'ornements classiques et de conceptions modernes ". Au Chat noir, il retrouve Antonio de La Gandara et fréquente également Henri Rivière, Maurice Donnay, Maurice Rollinat, Henri de Toulouse-Lautrec, Paul Signac, Camille Pissarro, Vincent van Gogh, Louis Anquetin ou Georges Seurat...
Décoration du Moulin Rouge.
*** En 1888, à Paris, a lieu sa première exposition de peintures et de dessins au 34 rue de Provence : Jules Chéret lui fait une affiche. Il décore de nombreux cabarets et restaurants de la butte Montmartre : l'auberge du Clou, la Cigale, le hall du bal Tabarin, la Taverne de Paris, ainsi qu'un salon de l’Hôtel de ville de Paris. En 1889 il décore le Moulin Rouge, et dessine le célèbre moulin.
Il illustre Victor Hugo, peint des fresques et des vitraux, dessine des cartes postales, des affiches publicitaires, des couvertures de livres et, en échange d'un repas, des menus de brasserie. Ses représentations de Pierrot et Colombine lui valent une certaine popularité. En 1883, il réalise un dessin, intitulé " Ah! que c'est beau le soleil !", pour illustrer la pièce, Le Rêve d'un Viveur, de Jean-Louis Dubut de Laforest qui est alors publié dans le recueil de la pièce.
Avec Rodolphe Salis et Émile Goudeau, il participe à la création du cabaret parisien le Chat noir au boulevard Rochechouart, où il expose d'abord une toile refusée au Salon : " Une Paire d'amis " (Femme et chat noir), puis qu'il décore ensuite de panneaux, notamment celui du Parce Domine (en 1884), et d'un vitrail, " Le Veau d'or ou Te Deum laudamus " (en 1885), alors perçu par John Grand-Carteret comme " un curieux mélange de souvenirs, d'ornements classiques et de conceptions modernes ". Au Chat noir, il retrouve Antonio de La Gandara et fréquente également Henri Rivière, Maurice Donnay, Maurice Rollinat, Henri de Toulouse-Lautrec, Paul Signac, Camille Pissarro, Vincent van Gogh, Louis Anquetin ou Georges Seurat...
Décoration du Moulin Rouge.
*** En 1888, à Paris, a lieu sa première exposition de peintures et de dessins au 34 rue de Provence : Jules Chéret lui fait une affiche. Il décore de nombreux cabarets et restaurants de la butte Montmartre : l'auberge du Clou, la Cigale, le hall du bal Tabarin, la Taverne de Paris, ainsi qu'un salon de l’Hôtel de ville de Paris. En 1889 il décore le Moulin Rouge, et dessine le célèbre moulin.
La Fortune - lithographie de A.Willette
Nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1906, il est ensuite élevé au rang d'officier de ce même ordre en 1912.
En 1923, il pose la première pierre du dispensaire des Petits Poulbots à Montmartre.
Adolphe Willette meurt d'une congestion pulmonaire en son domicile, le petit hôtel du 28, rue Lacroix dans le 17e arrondissement de Paris, le 4 février 1926, " ne laissant à sa femme et à ses trois filles, évoque Jean-Paul Crespelle, que quelques billets de mille, bien marri de partir aussi démuni, malgré sa célébrité, que l'un de ses Pierrots noceurs ". Il est inhumé au cimetière du Montparnasse, où l'oraison funèbre est prononcée par Jean-Louis Forain.
En 1923, il pose la première pierre du dispensaire des Petits Poulbots à Montmartre.
Adolphe Willette meurt d'une congestion pulmonaire en son domicile, le petit hôtel du 28, rue Lacroix dans le 17e arrondissement de Paris, le 4 février 1926, " ne laissant à sa femme et à ses trois filles, évoque Jean-Paul Crespelle, que quelques billets de mille, bien marri de partir aussi démuni, malgré sa célébrité, que l'un de ses Pierrots noceurs ". Il est inhumé au cimetière du Montparnasse, où l'oraison funèbre est prononcée par Jean-Louis Forain.
sépulture d'Adolphe Léon Willette - cimetière du MontParnasse
( wikipédia )
Passant avec aisance de la commande publicitaire à la caricature très personnelle, de la poésie à l’ironie, faisant preuve d’un engagement social constant, témoin des transformations de son époque, il collabora à de nombreux journaux comme le Courrier français et surtout L’Assiette au beurre.
Les innombrables dessins humoristiques de Willette resteront sans doute son meilleur titre de gloire. Ils ont charmé toute une génération par leur grâce alerte, leur gaieté satirique mais sans aigreur ...
Ses œuvres sont passées en vente aux enchères publiques désormais à plus 1000 reprises, majoritairement dans la catégorie Dessin-Aquarelle. L’adjudication la plus ancienne enregistrée est semble-t-il "La Revue déshabillée de Mr. Jean d'Arc " vendue en 1985 chez Ketterer (Estampe-Multiple) et la plus récente est " Sans titre "vendue en 2023 (Estampe-Multiple).
L’œuvre de Willette Adolphe Léon.
L'œuvre graphique de Willette est à ce jour difficilement mesurable en termes de quantité et un catalogue raisonné relève de la gageure selon Laurent Bihl, outre les dessins de presse, les tableaux et les gravures, on compterait des éventails, boîtes de friandises, menus, images scolaires ou religieuses, tracts, enseignes de boutique, cartes postales, faire-part de naissance, affiches, décorations murales de lieux publics, chansons illustrées, mais aussi chars carnavalesques, déguisements, costumes de scène, bannière religieuse, etc ...Des œuvres prisées par les collectionneurs.
Son œuvre graphique est considérable et extrêmement diversifiée.Passant avec aisance de la commande publicitaire à la caricature très personnelle, de la poésie à l’ironie, faisant preuve d’un engagement social constant, témoin des transformations de son époque, il collabora à de nombreux journaux comme le Courrier français et surtout L’Assiette au beurre.
Les innombrables dessins humoristiques de Willette resteront sans doute son meilleur titre de gloire. Ils ont charmé toute une génération par leur grâce alerte, leur gaieté satirique mais sans aigreur ...
Ses œuvres sont passées en vente aux enchères publiques désormais à plus 1000 reprises, majoritairement dans la catégorie Dessin-Aquarelle. L’adjudication la plus ancienne enregistrée est semble-t-il "La Revue déshabillée de Mr. Jean d'Arc " vendue en 1985 chez Ketterer (Estampe-Multiple) et la plus récente est " Sans titre "vendue en 2023 (Estampe-Multiple).
Les 7 Pêchés capitaux : avarice / luxure / orgueil / envie / paresse / gourmandise / colère - Lithographies originale de A. Willette.
Quasiment une des plus récentes apparitions d'une des séries de Lithographies, connue et recherchée de Willette, " Les 7 pêchés capitaux " vient de faire apparition dans une salle des ventes, en voici la présentation, avec tous les documents à l'appui.Une série qui également rencontre un franc sucés actuellement notamment à cause du talent de son réalisateur bien sûr, mais également de par le simple fait de la manière que l'on pourrait juger quelque peu " irrévérencieuse " de traiter ainsi un sujet à tendance lus que religieuse, les gravures d'origine qu'il nous a signées étant plus portées vers le genre du " nu ", voire même pour certains de " l'érotisme " que de celui de la religion.
Il s'agit donc d'un lot de 7 lithographies signées dans la planche, datées pour certaines et nommées ainsi:
* l'avarice 1917
* la luxure 1917
* l'orgueil 1916
* l'envie 1916
* la paresse
* la gourmandise
* la colère = notée 1906
Au niveau des dimensions :
format du tirage : 36,7 cm X 27,5 cm
passe-partout de 'présentation : 51 x 33 cm
( fenêtre de 28 x 25,5 cm )
Présentées, en ' bon état ', ainsi dans un seul " passe-partout " fait maison, les 7 gravures comportent d'anciennes traces de " scotch " jaunies ayant servi aux précédentes fixations et encadrement; heureusement ces traces, bien visibles, se situent sur les pourtours est disparaissent dès la remise dans un passe-partout. Elles ont eu plusieurs " propriétaires " c'est certain mais sont arrivées jusque nous en excellent état, comme vous pourrez le juger en visionnant les photos placées ci-dessous.
Il s'agit donc de Lithographies originales tirées sur chine appliqué sur vélin fort en Épreuve avant la lettre et avec remarque, comme un " Essai d'artiste ", épreuves finalement signées dans la lithographie : A. Willette
La série complète comme celle-ci est assez rare et recherchée. Ici, le tirage sur Chine blanc appliqué sur vélin met particulièrement en valeur les sujets.
On y retrouve à la fois la présence voluptueuse de la femme qui occupe une place de premier plan dans son œuvre et la figure poétique et lunaire de Pierrot, son double, facétieux et mélancolique, présent tout au long de sa carrière ...
Prenez le temps de visionner et de savourer ...
enjoy :)
Il s'agit donc d'un lot de 7 lithographies signées dans la planche, datées pour certaines et nommées ainsi:
* l'avarice 1917
* la luxure 1917
* l'orgueil 1916
* l'envie 1916
* la paresse
* la gourmandise
* la colère = notée 1906
Au niveau des dimensions :
format du tirage : 36,7 cm X 27,5 cm
passe-partout de 'présentation : 51 x 33 cm
( fenêtre de 28 x 25,5 cm )
Présentées, en ' bon état ', ainsi dans un seul " passe-partout " fait maison, les 7 gravures comportent d'anciennes traces de " scotch " jaunies ayant servi aux précédentes fixations et encadrement; heureusement ces traces, bien visibles, se situent sur les pourtours est disparaissent dès la remise dans un passe-partout. Elles ont eu plusieurs " propriétaires " c'est certain mais sont arrivées jusque nous en excellent état, comme vous pourrez le juger en visionnant les photos placées ci-dessous.
Il s'agit donc de Lithographies originales tirées sur chine appliqué sur vélin fort en Épreuve avant la lettre et avec remarque, comme un " Essai d'artiste ", épreuves finalement signées dans la lithographie : A. Willette
La série complète comme celle-ci est assez rare et recherchée. Ici, le tirage sur Chine blanc appliqué sur vélin met particulièrement en valeur les sujets.
On y retrouve à la fois la présence voluptueuse de la femme qui occupe une place de premier plan dans son œuvre et la figure poétique et lunaire de Pierrot, son double, facétieux et mélancolique, présent tout au long de sa carrière ...
Prenez le temps de visionner et de savourer ...
enjoy :)
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