Superbe Vase miniature de Jean-Simon Peynaud, verrier français
un maître verrier qui fut l'égal des plus grands mais avec une production moindre qui ne lui autorisa pas la célébrité ou la notoriété qu'il aurait méritées de son vivant, un artiste dont la côte ne fait que monter, désormais ...
Qui était Jean-Simon Peynaud ?
C'était un verrier français (1869-1952) que l'on redécouvre peu à peu au gré de la ré-apparition de ses œuvres au grand jour ...
A la période " Art nouveau ", il a mis son sens artistique au service de très belles pièces de verrerie dans l’esprit de l’École de Nancy. On trouve de lui des vases, des coupes, des soliflores, des flacons, des boîtes, des bonbonnières, des pieds de lampes, en verre opalisant, givré, dégagé à l’acide et aux décors peints multicolore de fleurs, de fruits ou représentant des paysages et des scènes de la vie quotidienne. Peu d’écrits sur cet artiste, mais de temps en temps on le retrouve dans des salles des ventes ou sur internet. Son entreprise était installé 44, rue Héron à Bordeaux et a été très active entre 1910 et 1935.
Sa marque recensée aux côtés de celles de Baccarat, Daum, Gallé, Muller, Legras, Saint-Louis ou Val Saint-Lambert pour les françaises, Loetz, Tiffany, le Wiener Werkstätte pour les étrangères.
Si les créations de Peynaud n atteignent pas le niveau de virtuosité des verreries de Gallé, de Daum ou du Verre Français, pour ne citer que quelques grandes manufactures, elles se situent plutôt dans le registre de Legras et ne manquent pas de charme. Simon Peynaud est un artiste rare, complet à découvrir.
C est d ailleurs un auteur allemand, Carolus Hartmann, qui signale succinctement ce verrier dans un ouvrage de référence et le situe au 44 rue Héron à Bordeaux entre 1910 et Deux indications précieuses pour lancer des recherches.
La traduction de son texte est la suivante : " L entreprise Peynaud produisait du verre artistique, une partie de cette verrerie est émaillée. Quelques vases sont gravés dans le style de l École de Nancy. Elle produisait aussi de la verrerie de table gravée à l acide ou en verre pressé ".
Carolus Hartmann, lui-même, avait trouvé une mention de Peynaud dans Adressbuch der Glasindustrie, ouvrage publié en 1933 à Coburg, où il était indiqué que Peynaud faisait du "kunstgläser", c est-à-dire du verre artistique.
Le Bergbau und Industriemuseum Ostbayer, au château Theuern en Allemagne, a accueilli en 1983 une exposition de la collection du Docteur Claus Arendt (Munich), collection comprenant une pièce de Peynaud référencée sous le n° 175 dans le catalogue avec la description suivante : "Plat, verre fumé, signé Peynaud, France , hauteur 8 cm".
Tout cela nous est rapporté par la " revue de la société des amis du musée national de céramique ".
Apparu justement très récemment en salle des ventes, cet objets est très peu connu puisqu'il n'a eu finalement que deux propriétaires jusque maintenant, l'acheteur, puis son fils qui désirait s'en séparer ... Bonne aubaine.
On le manipule, ce petit gobelet, avec précautions, avec délicatesse, pour admirer tout le travail que l'artiste a fait dessus, depuis la ganse du fond, dans les ton marron de l'automne, jusque aux dessins des fleurs, des feuilles, des branches qui en reprennent les mêmes coloris, avec de temps à autres des déviances, des gammes, dans les tons bleu, bleu-vert plus au moins délavés tout comme les ocres et les bruns majoritaires sur ce petit bijou.
Chose encore plus étrange lorsque l'on regarde les photos : il semble y avoir un éclat, et bien NON, c'est juste une toute petite bulle, à l'intérieur du verre au niveau du col qui provoque cet effet ... notre petit pot est en parfait état :)
poids : 145 grammes
expertise : réalisée
signature : authentifiée
époque : Art Nouveau
circa : 1900
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A la période " Art nouveau ", il a mis son sens artistique au service de très belles pièces de verrerie dans l’esprit de l’École de Nancy. On trouve de lui des vases, des coupes, des soliflores, des flacons, des boîtes, des bonbonnières, des pieds de lampes, en verre opalisant, givré, dégagé à l’acide et aux décors peints multicolore de fleurs, de fruits ou représentant des paysages et des scènes de la vie quotidienne. Peu d’écrits sur cet artiste, mais de temps en temps on le retrouve dans des salles des ventes ou sur internet. Son entreprise était installé 44, rue Héron à Bordeaux et a été très active entre 1910 et 1935.
Sa marque recensée aux côtés de celles de Baccarat, Daum, Gallé, Muller, Legras, Saint-Louis ou Val Saint-Lambert pour les françaises, Loetz, Tiffany, le Wiener Werkstätte pour les étrangères.
Si les créations de Peynaud n atteignent pas le niveau de virtuosité des verreries de Gallé, de Daum ou du Verre Français, pour ne citer que quelques grandes manufactures, elles se situent plutôt dans le registre de Legras et ne manquent pas de charme. Simon Peynaud est un artiste rare, complet à découvrir.
Recherches sur Jean-Simon Peyraud, maître verrier de son état.
Ça et là, apparaissent sur le marché des pièces de verrerie signées Peynaud. Relativement peu nombreuses, elles surgissent cependant un peu partout en France et même à l étranger, notamment en Allemagne ou aux Pays Bas.C est d ailleurs un auteur allemand, Carolus Hartmann, qui signale succinctement ce verrier dans un ouvrage de référence et le situe au 44 rue Héron à Bordeaux entre 1910 et Deux indications précieuses pour lancer des recherches.
La traduction de son texte est la suivante : " L entreprise Peynaud produisait du verre artistique, une partie de cette verrerie est émaillée. Quelques vases sont gravés dans le style de l École de Nancy. Elle produisait aussi de la verrerie de table gravée à l acide ou en verre pressé ".
Carolus Hartmann, lui-même, avait trouvé une mention de Peynaud dans Adressbuch der Glasindustrie, ouvrage publié en 1933 à Coburg, où il était indiqué que Peynaud faisait du "kunstgläser", c est-à-dire du verre artistique.
Le Bergbau und Industriemuseum Ostbayer, au château Theuern en Allemagne, a accueilli en 1983 une exposition de la collection du Docteur Claus Arendt (Munich), collection comprenant une pièce de Peynaud référencée sous le n° 175 dans le catalogue avec la description suivante : "Plat, verre fumé, signé Peynaud, France , hauteur 8 cm".
Tout cela nous est rapporté par la " revue de la société des amis du musée national de céramique ".
Petit vase / gobelet en verre jaune à décor émaillé de framboisier.
Notre belle découverte du jour ... :)Apparu justement très récemment en salle des ventes, cet objets est très peu connu puisqu'il n'a eu finalement que deux propriétaires jusque maintenant, l'acheteur, puis son fils qui désirait s'en séparer ... Bonne aubaine.
On le manipule, ce petit gobelet, avec précautions, avec délicatesse, pour admirer tout le travail que l'artiste a fait dessus, depuis la ganse du fond, dans les ton marron de l'automne, jusque aux dessins des fleurs, des feuilles, des branches qui en reprennent les mêmes coloris, avec de temps à autres des déviances, des gammes, dans les tons bleu, bleu-vert plus au moins délavés tout comme les ocres et les bruns majoritaires sur ce petit bijou.
Chose encore plus étrange lorsque l'on regarde les photos : il semble y avoir un éclat, et bien NON, c'est juste une toute petite bulle, à l'intérieur du verre au niveau du col qui provoque cet effet ... notre petit pot est en parfait état :)
Caractéristiques :
dimensions : + ou - 5 x 4 cmpoids : 145 grammes
expertise : réalisée
signature : authentifiée
époque : Art Nouveau
circa : 1900
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